Les chroniques du panthéon

  Cette BD relate les aventures hors du commun du chef apache, Géronimo. Alors qu'ils se rend au Mexique, avec des guerriers, pour y faire du troc, Géronimo a une drôle de sensation, il prévient les hommes qui l'accompagnent. En rentrant, ils découvrent le massacre, leur village a été attaqué et leurs compagnons ont été massacrés. De nombreuses femmes et enfants gisent dans leur sang.  Quand l'heure de la vengeance se présente, Géronimo est apte. L'affrontement est terrible, le sang coule, Géronimo est vengé mais pas rassasié, il jure de se battre jusqu'à sa mort contre ses ennemis, les mexicains.  Alors qu'il est aveuglé par sa haine, ses frères apaches l'alertent sur le danger que représente les hommes blancs pour le peuple indien. En effet, ces derniers ont colonisé ce qui deviendra les États-Unis et menacent le mode de vie des indiens. Géronimo entraîne ses frères dans une lourde résistance contre l'armée des USA mais après s'être échappé à plusi...

         Cette BD retrace l'arrivée des colons européens sur la terre qui est devenue les États-Unis d'Amérique. Un personnage mythique est présent dans cette œuvre, le chef indien Géronimo, il y tient un rôle important mais en retrait du personnage fictif de Woan.  Les indiens sont en conflit avec les mexicains au Sud, ces derniers voulant une partie de leurs terres, commettent des pillages et massacres dans des villages indiens. Au fil des pages, les colons prolifèrent comme les vermines et étendent leur zone, construisent des villes et occupent davantage les terres indiennes. Suivant les consignes de Washington, la nouvelle armée étasunienne arrête les indiens et leur impose de vivre dans de tristes réserves, les privant ainsi de leur mode de vie nomade. Les indiens tentant de résister se font massacrer. Leurs armes ne faisant guère le poids face à l'artillerie adverse. Le parcours de Géronimo s'est achevé bien tristement dans des mises en scènes où les ...

" On est allé les chercher au bout du monde pendant plus de 100 ans du milieu du XIX, à la seconde guerre mondiale. On les a réduit a l'état de bêtes curieuses dans des zoos humains." Des êtres humains exhibés dans des jardins d'acclimatations, des cirques, des théâtres, des salles d'anatomie, des expositions coloniales et universelles. Des hommes, des femmes et des enfants mis en cages pour justifier la hiérarchisation des races.  Tambo un aborigène d'Australie, Otabenga un pygmée du Congo, petite Capelin une fuégienne de Patagonie, Jean Thiam un wolof du Sénégal, Marius Kaloïé un kanak de Nouvelle-Calédonie, Moliko une kali'na de Guyane font partis des milliers de personnes exhibées dans ces zoos humains.  En 1881, petite Capelin a deux ans et demi quand elle est enlevée, ainsi que sa mère et des villageois, en pleine Patagonie pour être emmenée de force en Europe.  À partir de 1870, Carl Hagenbeck est à l'origine des zoos humains. Il veut exhiber ce...