Un été à Berlin

Résumé du film Un Été à Berlin
Synopsis
L’action se déroule durant un été particulièrement chaud à Berlin. Deux amies trentenaires, Katrin et Nike, vivent dans le même immeuble de Prenzlauer Berg et passent beaucoup de temps ensemble sur leur balcon à boire de la bière, fumer, observer les passants et discuter de tout : amour, solitude, travail, enfants, désillusions.

• Katrin (Inka Friedrich) est mère célibataire, infirmière à domicile, un peu déprimée, alcoolique modérée, qui élève seule son fils adolescent Max. Elle vit dans une routine morose.
• Nike (Nadja Uhl) est une femme libre, sans emploi stable, très extravertie, séductrice, qui enchaîne les aventures sans lendemain.

Un jour, elles font la connaissance d’Oskar (Andreas Schmidt), un chauffeur de camion gentil, timide et solitaire d’une quarantaine d’années, qui passe souvent sous leur balcon. Une relation amicale (et plus si affinités) se noue peu à peu entre les trois personnages. Le film suit leurs journées ordinaires, leurs joies fugaces, leurs disputes, leurs échecs amoureux et leur profonde tendresse mutuelle, dans un Berlin post-reunification encore en pleine mutation sociale.Le ton oscille constamment entre humour léger, mélancolie et moments de grande émotion brute. Le film se termine sur une note douce-amère, sans happy end hollywoodien, mais avec une forme d’acceptation lucide de la vie telle qu’elle est.AnalyseLes dialogues sonnent incroyablement vrais, souvent crus, drôles et touchants à la fois. On a l’impression d’être vraiment sur ce balcon avec elles, à écouter des conversations de voisinage.

Les deux héroïnes sont loin des stéréotypes, imparfaites, grossières parfois, drôles, vulnérables, fortes et faibles à la fois. Nadja Uhl (Nike) et Inka Friedrich (Katrin) livrent des performances bouleversantes de naturel. Leur amitié est le cœur battant du film : solidaire, conflictuelle, profondément authentique.

Le film se passe dans l’ancienne RDA gentrifiée (Prenzlauer Berg), et on sent encore les séquelles du mur : précarité, désillusion, solitude malgré l’abondance apparente. Dresen filme des gens ordinaires qui n’ont pas forcément « réussi » la transition capitaliste, mais qui continuent malgré tout à vivre, rire et aimer.

En résuméUn été à Berlin est un petit bijou de cinéma réaliste, drôle et poignant, qui parle magnifiquement de l’amitié féminine, de la solitude urbaine et de la beauté des choses simples. C’est un film qui donne l’impression de passer vraiment un été avec ces personnages, avec leurs rires, leurs bières tièdes et leurs peines de cœur.